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Captez le monde en un clin d’œil avec le gt-31

Imaginez un petit GPS qui, sous ses airs de gadget discret, pourrait bien devenir le compagnon idéal de toutes vos expéditions. Avec son nouveau chipset, il capte des satellites plus rapidement que la plupart d’entre nous ne retrouvons nos clés de voiture, et il tient la charge au point de vous faire oublier que vous avez même besoin d’électricité. Ajoutez à cela un enregistrement de traces ultra-complet et une interface débordante de petits écrans à explorer, et vous obtenez un outil aussi sérieux qu’un smartphone haut de gamme (mais en moins branché). Alors, prêt à découvrir ce qui se cache réellement sous ce petit boîtier à l’allure modeste ?

Caractéristiques techniques majeures du gt-31

Vous imaginiez un GPS qui arbore la même silhouette que son petit frère (le gt-11), mais qui a décidé de passer à la vitesse supérieure sous le capot. C’est exactement ce qu’a fait le gt-31 en remplaçant son ancien chipset par un flambant neuf SiRF Star III. Le résultat ? Une amélioration significative sur pratiquement tous les plans. On parle d’une meilleure autonomie de batterie (autour de 40 heures si l’on n’abuse pas des menus), d’une capacité à gérer aussi bien sa mémoire interne que l’extension par une carte SD, et de la possibilité de sélectionner différents formats de logging (NMEA, SBN, SBP), histoire de satisfaire les amateurs de statistiques pointues.

Visuellement, il s’agit pratiquement d’un copier-coller de son prédécesseur : même format compact, même écran minimaliste (mais rétroéclairé en orange, donc plus lisible), et une prise en main toujours assez intuitive, grâce à un menu principal offrant l’accès à une ribambelle de sous-écrans (votre vitesse, vos waypoints, etc.). On pourrait râler que ce n’est pas la révolution esthétique du siècle, mais le gt-31 assume pleinement son look austère — c’est un GPS conçu pour l’efficacité plutôt que pour la mode.

La cerise sur le gâteau, c’est sa batterie en mode marathon. Certains évoquent 41 heures potentielles, d’autres parlent plutôt de 2 ou 3 jours d’usage normal sans avoir à chercher frénétiquement le soleil pour recharger. En réalité, cela dépend de votre utilisation : si vous enregistrez en continu, si vous activez dix options à la fois ou si vous utilisez l’éclairage à fond. Dans tous les cas, en usage « raisonnable », le gt-31 se révèle nettement plus endurant que le modèle précédent.

Autre point notable : la gestion de la carte SD. Vous pouvez choisir des intervalles d’enregistrement basés sur le temps ou sur la distance (très pratique pour économiser de l’espace si vous effectuez une longue randonnée à faible allure). Et si la carte SD fait des caprices, l’appareil peut tout stocker en interne (avec une capacité d’environ 20 480 points, soit plusieurs heures de randonnée ou de navigation). Ajoutez à cela un connecteur USB (bien pratique pour transférer vos données sur votre PC), et vous obtenez un GPS qui ne se contente pas de vous indiquer votre position, mais qui garde également une trace détaillée de vos déplacements.

Réception satellite et vitesse d’acquisition du signal

C’est ici que le nouveau chipset SiRF Star III dévoile toute sa puissance : il capte plus de satellites, plus rapidement, et dans des conditions plus difficiles que son prédécesseur. Sur le terrain, cela se traduit par un « fix » (la première détection de votre position) bien plus rapide. Les chiffres sont sans appel : là où l’ancien modèle pouvait mettre plus d’une minute pour un démarrage à froid, le gt-31 parvient souvent à vous situer en une trentaine de secondes seulement. Pour les impatients qui ont tendance à oublier leur GPS éteint dans le sac avant de partir, c’est un gain de temps considérable.

Mieux encore, le signal reste stable même si vous cachez l’appareil sous quelques couches de vêtements ou si vous l’oubliez au fond de votre voiture. Fini les moments de panique lorsque le GPS perdait subitement le nord dès qu’il n’était plus à ciel ouvert. Grâce à une meilleure sensibilité et à une gestion plus avancée de l’effet Doppler, les relevés de vitesse sont également plus fiables, avec moins de « pics » aberrants susceptibles de fausser vos statistiques de speed sailing ou de randonnée.

Et parce qu’il n’y a pas que l’acquisition satellite qui compte, la fonction DGPS (via SBAS) peut améliorer la précision. Les amateurs de précision extrême noteront que ce modèle enregistre même une valeur baptisée « SDOP », permettant d’estimer le niveau de confiance de vos vitesses Doppler avec un joli pourcentage de certitude. En clair, c’est comme un « baromètre de fiabilité » qui vous permet de vérifier si votre vitesse maximale du jour est crédible ou si vous venez simplement de battre le record du monde… à cause d’un bug de signal.

Gestion de la batterie et autonomie en usage prolongé

Ah, la fameuse endurance de la batterie… un sujet sensible pour tout aventurier qui se respecte. Le gt-31 se vante de tenir jusqu’à 40 heures d’affilée — certains évoquent même la barre mythique des 41 heures. Mais soyons honnêtes : dans la réalité, ces chiffres sont toujours un peu optimistes. Disons qu’en usage normal (par exemple, lorsque vous allumez l’appareil, que vous vous promenez et que vous enregistrez votre trace sans abuser de l’éclairage), vous pouvez facilement tenir une longue journée, voire deux si vous êtes économe. Et, dans le meilleur des cas, il peut tenir jusqu’à trois jours si vous n’utilisez quasiment aucune fonctionnalité.

La grande question est la suivante : « Dois-je emporter trois batteries de secours pour mon week-end de speed sailing ? » Probablement pas, grâce à la gestion plus intelligente du chipset et à sa faible consommation d’énergie. Bien sûr, l’écran rétroéclairé en orange consommera un peu plus d’énergie (pas de miracle : un écran reste un écran), mais vous pouvez le paramétrer pour qu’il s’éteigne rapidement. Un autre point appréciable : la possibilité de recharger le gt-31 via mini USB ou chargeur externe. Adieu aux galères de piles AA qui s’épuisent en plein milieu d’une randonnée !

En résumé, le gt-31 a trouvé un excellent équilibre entre performance et sobriété énergétique. Si vous êtes du genre à vouloir absolument tout enregistrer à 1 Hz ou plus, la batterie en pâtira légèrement. Mais en contrepartie, vous obtenez une trace de voyage ultra-détaillée, avec le moindre de vos zigzags immortalisé. À vous de voir si vous préférez la précision technique ou la tranquillité d’esprit de ne pas vous retrouver en panne de GPS en cours de parcours.

Interface utilisateur et fonctionnalités logicielles

Passons maintenant à l’interface, cet aspect souvent négligé qui peut pourtant transformer votre sortie en une expérience jubilatoire (ou en une séance d’arrachage de cheveux). Le gt-31 propose un menu principal subdivisé en une myriade de petits écrans. Imaginez un grand couloir doté de 14 portes : derrière chacune se cache une fonctionnalité spécifique. Parmi ces fonctionnalités, on retrouve par exemple :

  • Les infos satellites : pour vérifier vos barres de signal et la qualité de votre réception, histoire de vous vanter lorsque vous captez 10 satellites d’un coup.
  • Le « Trip Meter » : une sorte de compteur kilométrique amélioré jouant également le rôle de speedomètre, parfait pour mesurer votre vitesse moyenne ou maximale.
  • Le fameux menu « Speed » ou « Speed Genie », censé vous encourager à aller plus vite. Son utilité réelle ? On suppose qu’il vise principalement ceux qui se lancent dans des records de vitesse lors de fortes rafales.
  • L’onglet « Navigation » : il vous indique la direction à suivre pour atteindre un waypoint défini et vous fournit de nombreuses informations comme la distance ou le cap à tenir.
  • La gestion avancée des tracés, via la fonction « Track » : grâce à l’écran qui affiche votre position sous forme de points, vous pouvez suivre votre progression ou consulter de nombreux itinéraires de type geocaching.
  • Les waypoints et le créateur de waypoints : avec la possibilité de filtrer, d’éditer ou de supprimer vos points de passage. C’est là que l’on regrette parfois que l’appareil ne soit pas plus performant pour la recherche par nom, mais on fait avec.
  • Et, cerise sur le gâteau, un « DataLogger » qui enregistre vos aventures dans la mémoire interne (jusqu’à 20 480 points), même en l’absence de carte SD. Mieux vaut sauvegarder tout cela avant qu’un malheur ne survienne.

Du côté des logiciels, on applaudit la diversité des formats d’export possibles (NMEA, SBP, etc.), ce qui rassure les passionnés qui aiment analyser leurs statistiques dans tous les sens par la suite. La fonction Navilink permet le transfert et l’upload, et l’option « Alert » vous avertit par un bip lorsqu’un point d’intérêt précis est approché. Bref, c’est un menu dense, peut-être un peu intimidant au début, mais suffisamment efficace une fois familiarisé. Vous souhaitez jouer l’expert ? N’hésitez pas à paramétrer votre GT-31 dans tous les sens. Vous préférez la simplicité ? Allez directement à l’essentiel et laissez les sous-fonctions aux experts.

Conclusion

En fin de compte, le gt-31 ressemble à ce petit gadget sous-estimé dont on ne soupçonne pas le potentiel, mais qui se révèle surprenant dès qu’on s’y intéresse vraiment. Sa batterie rivalise avec celle des marathoniens, son chipset carbure à toute vitesse, et son interface regorge de fonctionnalités pour quiconque aime enregistrer chaque détail, jusqu’au moindre virage. Son allure n’est peut-être pas des plus glamour, mais on lui pardonne rapidement lorsqu’on constate à quel point il simplifie nos sorties. Si vous rêvez d’un allié fiable alliant endurance et précision, ce GPS ne risque pas de vous laisser tomber.